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Pandémies et lifestyle

On savait déjà que notre lifestyle, nos habitudes de vie, sont la cause d’environ 80% de nos maladies chroniques, lesquelles sont à leur tour responsables de 80% des coûts « de la santé » et de 75% de la mortalité. Avec le corona, on découvre de plus que notre lifestyle a aussi une influence sur la mortalité due aux infections…

Faisons le point :

  • Depuis le début de la pandémie, il y a environ 5 mois, plus de 110’000 personnes par jour sont mortes de maladies chroniques dans le monde (OMS) et 25’000 par jour de la faim (ONU)… Dans le même temps, la mortalité due au corona s’est élevée à 1’700 morts par jour dans le monde (Coronavirus update), équivalant à la grippe saisonnière.
  • Sauf exception, le corona est bénin pour les gens en bonne santé. 22% des personnes infectées n’ont pas de symptômes, les autres ont des symptômes grippaux. Le corona tue donc en priorité les personnes qui ont une santé chancelante, diminuée par l’âge et les maladies chroniques telles que : surpoids, diabète, cancer, maladies cardiovasculaires.

Dès lors, plutôt que de prendre des mesures de confinement, dont les statistiques n’arrivent pas à démontrer l’efficacité pour diminuer la mortalité, ne ferait-on pas mieux de s’attaquer aux vraies causes de la mortalité, c’est-à-dire les maladies chroniques dues à la malbouffe, au stress, à l’isolation sociale et à la sédentarité ?

Le corona a fait environ 250’000 morts dans le monde en 5 mois, alors que les maladies chroniques tuent 41 millions de personnes chaque année (OMS). Entre 41’000’000 et 250’000 morts, nos autorités ont-elles choisi la bonne cible pour leur action ? Surtout que la majorité des morts du corona sont précisément des malades chroniques…

Le corona a le mérite d’avoir mis en évidence l’absence d’une véritable politique de santé et de prévention en Suisse. N’est-il pas temps de la mettre en place ? Une politique visant à prévenir, éviter, inverser ces maladies chroniques qui rendent la population vulnérable. Une politique, qui augmente la santé de la population pour mieux résister aux infections.

L’alimentation est un élément clé. Mais il y a aussi la gestion du stress, l’activité physique et le lien social… toutes ces choses qui font partie de ce que l’on appelle le lifestyle medicine. Une approche qui non seulement renforce l’immunité et améliore la santé de la population, mais permet de diminuer de près de 50% les coûts des maladies chroniques.

Source: JPh de Toledo

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